Le 11 septembre, six ans après

Paul Craig Roberts, 2007/09/10

 

Le 7 septembre 2007, National Public Radio (NPR) [une radio nationale à financement semi-public écoutée par 26 millions d’Américains, ndt] annonçait que les musulmans du Moyen-Orient commençaient à croire que les attaques du 11 septembre 2001 sur le World Trade Center (WTC) et le Pentagone étaient en fait des opérations false flag commises par certaines parties du gouvernement américain et/ou israélien.

Que de telles croyances puissent avoir un fond de vérité dépassait l’entendement du journaliste et du producteur de la NPR. Ces croyances furent imputées à l’influence de livres d’auteurs américains et européens en vente dans les librairies égyptiennes.

La NPR s’inquiétait de ce que ces livres remettant en question l’origine des attentats du 11 septembre aient pour résultat néfaste de déculpabiliser les musulmans.

La journaliste de la NPR, Ursula Lindsey, déclara que « ici au États-Unis, la plupart des gens n’ont guère de doute quant à ce qui s’est passé lors des attentats de 2001. »

La NPR, en supposant que la version officielle du 11 septembre était le mot de la fin, était bien mal informée. Des sondages indiquent en effet que 36 % des Américains, et plus de 50 % des New-Yorkais, ne font pas confiance au rapport de la commission officielle sur le 11 septembre. De même, de nombreuses familles de victimes du 11 septembre jugent la version officielle insatisfaisante.

Pourquoi les médias américains ne sont-ils pas troublés par le fait qu’il n’y ait pas eu d’enquête indépendante sur le 11 septembre ?

Pourquoi les médias sont-ils si peu préoccupés par le fait que les règles gouvernant la préservation des preuves matérielles sur la scène d’un crime n’aient pas été respectées par les autorités fédérales ?

Pourquoi les médias qualifient-ils systématiquement ceux qui doutent de la version officielle de «  théoriciens du complot  » ou de « farfelus » ?

Qu’y a-t-il de mal à débattre et à entendre les arguments pour et contre sur un événement d’une telle importance pour notre époque ? Si la ligne officielle est si correcte et si défendable, qu’a-t-elle donc à craindre des sceptiques ?

À l’évidence, beaucoup quand on voit le rideau de fer érigé pour protéger cette ligne officielle d’un examen indépendant.

Certains pensent peut-être que le rapport de la commission sur le 11 septembre était une enquête indépendante, et d’autres protesteront que nous avons l’analyse du National Institute of Standards and Technonology [NIST dans la suite de l’article, ndt] qui explique l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center par l’effet combiné de l’impact des avions et du feu qui s’ensuivit.

La commission sur le 11 septembre était une commission politique dirigée par Philip Zelikow, un proche de l’administration Bush. Le NIST est une agence du département du commerce des États-Unis à la tête duquel siège un membre du cabinet présidentiel de Bush.

Zelikow fut membre du comité conseillant le président Bush en matière de renseignement étranger, un fief des néoconservateurs. En février 2005, Zelikow fut nommé conseiller du département d’État des États-Unis. À l’évidence, il n’y avait aucune chance pour que la commission sur le 11 septembre tienne une partie de l’administration Bush pour responsable des nombreuses défaillances des agences gouvernementales le jour du 11 septembre, et encore moins pour que la commission envisage une complicité.

Si l’on compare les diplômes et compétences des sceptiques à ceux des tenants de la version officielle, il est impossible d’écarter les premiers d’un revers de manche en les qualifiant de « farfelus ». Il y a certes beaucoup de gens avec une imagination débridée sur internet, mais les sceptiques sérieux s’en tiennent aux faits établis, aux violations avérées des procédures standards et aux lois de la physique. La vaste majorité des personnes qui traitent les sceptiques de « farfelus » sont eux-mêmes ignorants de la physique et ont peu de compréhension de l’improbabilité qu’une telle attaque ait pu réussir sans la complicité ou la défaillance totale des agences gouvernementales.

Au cours des six dernières années, de nombreuses personnalités respectées sont venues gonfler les rangs des sceptiques contestant le scénario officiel du 11 septembre. Ces rangs incluent d’éminents scientifiques, des ingénieurs et des architectes, des agents du renseignement, des contrôleurs aériens, des généraux et des officiers militaires de haut rang dont le général [major general Albert Stubblebine, ndt] anciennement à tête du "United States Army Intelligence and Security Command", d’anciens hauts responsables et membres de la Maison-Blanche sous divers gouvernements républicains, des pilotes militaires et des pilotes de ligne chevronnés qui affirment qu’eux-mêmes auraient été incapables de réaliser les manoeuvres aériennes attribuées aux pirates de l’air le 11 septembre, et enfin des dignitaires étrangers.

Le Dr Andreas von Bülow, ancien ministre allemand de la Recherche et de la Technologie et ancien secrétaire d’État à la Défense, a déclaré  : « La planification des attaques était un chef-d’oeuvre de technique et d’organisation. Détourner quatre avions de ligne en quelques minutes et les conduire en moins d’une heure jusque dans leur cible après avoir exécuté des manoeuvres aériennes compliquées ! C’est impensable sans le soutien pendant plusieurs années de l’appareil secret de l’État et de l’industrie. »

Le général Leonid Ivashov, chef d’état-major des armées russes [au moment des attentats du 11 septembre, ndt] a quant à lui déclaré  : « Seuls les services secrets et leurs chefs actuels ou retraités - mais ayant conservé de l’influence à l’intérieur des structures étatiques - sont capables de planifier, organiser et gérer une opération d’une telle ampleur. ...Oussama ben Laden et « al Qaïda » ne peuvent être ni les organisateurs ni les exécutants des attentats du 11 septembre. Ils ne possèdent ni l’organisation requise pour cela ni les ressources intellectuelles ni les cadres nécessaires. »

Les Américains pourraient reconnaître qu’il est inhabituel que les contrôles de sécurité des aéroports américains aient été défaillants quatre fois en quelques minutes, que la défense aérienne des États-Unis ait totalement échoué à intercepter les avions détournés et que des pirates de l’air qui étaient de piètres pilotes aient réussi des manoeuvres aériennes exotiques que même des pilotes de chasse chevronnés se déclarent incapables d’accomplir. Certes, il reste la possibilité, aussi improbable soit-elle, qu’Allah ait doté les pirates de l’air d’une chance inouïe.

En revanche, pour l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center, la version officielle n’a aucune chance d’être vraie. Les architectes, ingénieurs et physiciens savent que les bâtiments soutenus par une puissante charpente en acier ne s’effondrent pas soudainement à la vitesse de la chute libre, ou de la quasi-chute libre, simplement parce qu’un avion les a heurtés et qu’ils ont été soumis à des feux limités de courte durée et de faible intensité.

Les physiciens savent également qu’il n’y avait pas suffisamment d’énergie gravitationnelle pour pulvériser les énormes quantités de béton en fines poussières, pour cisailler les colonnes d’acier en sections justes de la bonne longueur pour être chargées et évacuées sur des camions, et pour éjecter à l’horizontal de la poussière et des poutres en acier à des centaines de mètres. Les physiciens savent également que s’il y avait vraiment d’intenses feux partout dans les tours au point d’affaiblir l’acier et de provoquer leur effondrement soudain, ces feux n’auraient pas laissé les centaines de milliers de morceaux de papier non brûlés, pas même noircis, qui flottaient partout au-dessus de Manhattan.

Des physiciens ont demandé pourquoi l’explication officielle négligeait les lois établies de la physique, mais ils n’ont toujours pas reçu de réponse. Récemment, le Dr Crockett Grabbe, chercheur en physique appliquée à l’université de l’Iowa et diplômé de Caltech, a fait les observations suivantes : « En appliquant deux principes de base, la conservation de l’énergie et la conservation de la quantité de mouvement, l’explication du gouvernement se délite rapidement. Le NIST a visiblement ignoré ces principes dans ses rapports. Le NIST a également ignoré la torsion observée des 34 étages supérieurs de la Tour Sud avant qu’elle ne s’écroule. Cette torsion viole clairement à la fois la conservation de la quantité de mouvement et la conservation du moment angulaire, sauf si cette torsion a été causée par une violente force extérieure. D’où provenaient donc les énormes quantités d’énergie nécessaires pour provoquer l’effondrement total des parties inférieures encore intactes de chacune des tours ? Les volumineuses études du NIST ne répondent pas à cette question. »

Les rapports du NIST sont même contestés par ses propres scientifiques. Le Dr James Quintiere, ancien chef de la division science du feu au National Institute of Standards and Technology, a déclaré récemment que « la conclusion officielle à laquelle le NIST est arrivée est douteuse  », et il a demandé l’ouverture d’un réexamen indépendant de l’enquête du NIST sur les effondrements des tours du World Trade Center.

Le Dr Quintiere a attiré l’attention sur de nombreux problèmes de l’enquête du NIST et de ses rapports : l’absence de chronologie détaillée des événements, l’incapacité à expliquer l’effondrement du WTC7 [le bâtiment 7 du World Trade Center, un immeuble de 47 étages qui s’est écroulé sur lui-même à la vitesse de la quasi-chute libre sept heures après les tours jumelles, ndt], la destruction des preuves matérielles sur la scène du crime, l’utilisation de modèles informatiques douteux, l’absence de la moindre preuve de l’existence des températures qui selon le NIST étaient nécessaires pour causer une défaillance de l’acier, et enfin la structure juridique du Département du commerce qui, au lieu de contribuer à rechercher les faits, « fit le contraire et bloqua tout. »

Le 27 août 2007, un éminent membre de l’Académie nationale des sciences des États-Unis, décoré de la National Medal of Science, le Dr Lynn Margulis, a rejeté la version officielle du 11 septembre, la qualifiant de « fraude » et a appelé à une nouvelle enquête complète et impartiale.

Le 5 septembre 2007, l’as de l’aéronavale américaine et pilote de ligne chevronné, Ralph Kolstad, a déclaré que les manoeuvres aériennes attribuées aux pirates de l’air dépassaient ses propres capacités de pilotage. « Quelque chose pue jusqu’aux sphères supérieures du paradis », a déclaré Kolstad.

Face à des événements inhabituels, les Romains posaient la question « Cui bono ? » À qui profite le crime ? Cette question a été la grande absente de l’enquête officielle.

Qui sont donc les bénéficiaires du 11 septembre ? Réponse : le complexe militaro-industriel, qui a accumulé des dizaines de milliards de dollars de bénéfices ; les compagnies pétrolières, qui espèrent mettre la main sur le pétrole irakien, et peut-être iranien ; le Parti républicain, qui a sauvé un président, George W. Bush, fraîchement élu et vulnérable, considéré par beaucoup comme illégalement élu par une voix de majorité à la Cour suprême, en en faisant un « président de temps de guerre » drapé dans la bannière étoilée ; la Republican Federalist Society, qui s’est servi du 11 septembre pour atteindre son objectif de concentration du pouvoir au sein de l’exécutif ; le vice-président Dick Cheney et les néoconservateurs, qui ont utilisé le « nouveau Pearl Harbour » pour mettre en oeuvre leur « Projet pour un Nouveau Siècle Américain » et pour étendre l’hégémonie américaine sur le Moyen-Orient ; et enfin les sionistes israéliens de droite, qui ont utilisé avec succès le sang et l’argent des Américains pour éliminer des obstacles à une expansion territoriale israélienne.

Au-delà des victimes parmi les troupes américaines et parmi les populations civiles irakiennes et afghanes, la « guerre contre le terrorisme » des néoconservateurs a fait une autre victime : les libertés civiles qui protègent les Américains de la tyrannie. Le président Bush et son Département de la Justice (sic) corrompu ont déclaré que nos protections constitutionnelles sont nulles et non avenues selon le bon vouloir de l’exécutif.

Les plus grands bénéficiaires du 11 septembre sont les personnalités autoritaires qui, selon John Dean [qui fut le premier membre de l’administration républicaine à témoigner contre Nixon dans le scandale du Watergate, ndt], ont pris le contrôle du Parti républicain.

9-11, Six Years Later

Paul Craig Roberts, September 10, 2007

 

On Sept. 7, National Public Radio reported that Muslims in the Middle East were beginning to believe that the 9-11 attacks on the WTC and Pentagon were false flag operations committed by some part of the U.S. and/ or Israeli government.

It was beyond the imagination of the NPR reporter and producer that there could be any substance to these beliefs, which were attributed to the influence of books by U.S. and European authors sold in bookstores in Egypt.

NPR's concern was that books by Western authors questioning the origin of the 9-11 attack have the undesirable result of removing guilt from Muslims' shoulders.

The NPR reporter, Ursula Lindsey, said that « here in the U.S., most people have little doubt about what happened during the 2001 attacks. »

NPR's assumption that the official 9-11 story is the final word is uninformed. Polls show that 36 percent of Americans and more than 50 percent of New Yorkers lack confidence in the 9-11 commission report. Many 9-11 families who lost relatives in the attacks are unsatisfied with the official story.

Why are the U.S. media untroubled that there has been no independent investigation of 9-11?

Why are the media unconcerned that the rules governing preservation of forensic evidence were not followed by federal authorities?

Why do the media brand skeptics of the official line « conspiracy theorists » and « kooks »?

What is wrong with debate and listening to both sides of the defining issue of our time? If the official line is so correct and defensible, what does it have to fear from skeptics?

Obviously, a great deal considering the iron curtain that has been erected to protect the official line from independent examination.

Some may think that the 9-11 commission report was an independent investigation, and others will protest that we have the National Institute of Standards and Technology analysis, which explains the collapse of the Twin Towers as a result of airliner impact and fire.

The 9-11 commission was a political commission run by Bush administration insider Philip Zelikow. The National Institute of Standards and Technology is an agency of the U.S. Department of Commerce, the head of which is a member of President Bush's Cabinet.

Zelikow was a member of President Bush's Foreign Intelligence Advisory Board, a neoconservative stronghold. In February 2005, Zelikow was appointed counselor of the U.S. Department of State. Obviously, there was zero possibility that the 9-11 commission would hold any part of the Bush administration accountable for the numerous failures of U.S. government agencies on Sept. 11, much less would the commission investigate for any complicity.

If one looks at the credentials of skeptics compared to the credentials of defenders of the official line, it is impossible to dismiss skeptics as kooks. There are many people with strong imaginations on the Internet, but serious skeptics stick to known facts, known violations of standard procedures and the laws of physics. The vast majority of the people who call skeptics « kooks » are themselves ignorant of physics and have little comprehension of the improbability that such an attack could succeed without either the complicity or complete failure of government agencies.

Over the past six years, the ranks of distinguished skeptics of the 9-11 storyline have grown enormously. The ranks include distinguished scientists, engineers and architects, intelligence officers, air traffic controllers, military officers and generals, including the former commanding general of U.S. Army Intelligence and Security Command, former presidential appointees and members of the White House staff in Republican administrations, Top Gun fighter pilots and career airline pilots who say that the flying attributed to the 9-11 hijackers is beyond the skills of America's best pilots, and foreign dignitaries.

Dr. Andreas von Buelow, former West German minister of research and technology and former state secretary of the federal ministry of defense, said: « The planning of the attacks was technically and organizationally a master achievement. To hijack four airliners within a few minutes and within one hour to drive them into their targets with complicated flight maneuvers! This is unthinkable, without years-long support from secret apparatuses of the state and industry. »

Gen. Leonid Ivashov, chief of staff of the Russian armed forces, said: « Only secret services and their current chiefs -- or those retired but still having influence inside the state organizations -- have the ability to plan, organize and conduct an operation of such magnitude. ... Osama bin Laden and al-Qaida cannot be the organizers nor the performers of the Sept. 11 attacks. They do not have the necessary organization, resources or leaders. »

Americans might concede that it is unusual that U.S. airport security would fail four times within a few minutes, that U.S. air defenses would fail across the board to intercept the hijacked airliners and that hijackers lacking in flight skills could conduct the exotic flight maneuvers that top gun fighter pilots say are beyond their own skills. Still, there is some possibility, however remote, that Allah could have blessed the hijackers with unbelievable luck.

But when we come to the explanation of the collapse of the Twin Towers, the official story lacks even a remote possibility of being true. Architects, engineers and physicists know that powerfully constructed steel buildings do not suddenly collapse at free-fall or near-free-fall speed simply because they were impacted by airliners and experienced short-lived, low intensity and limited fires.

Physicists also know that there was not enough gravitational energy to pulverize massive concrete into fine dust, to cut massive steel beams into appropriate lengths to be loaded and removed on trucks, and to eject dust and steel beams hundreds of yards horizontally. Physicists know that if intense fire were present throughout the towers sufficient to cause steel to weaken and suddenly collapse, such fires would not have left unburned and unscorched hundreds of thousands of pieces of paper, which floated all over lower Manhattan.

Physicists have raised unanswered questions about the official explanation's neglect of the known laws of physics. Recently, Dr. Crockett Grabbe, a Caltech trained applied physicist at the University of Iowa, observed: « Applying two basic principles, conservation of energy and conservation of momentum, the government explanation quickly unravels. NIST conspicuously ignored these principles in their reports. NIST also ignored the observed twisting of the top 34 floors of the South Tower before it toppled down. This twisting clearly violates the conservation of both linear and angular momentum unless a large external force caused it. Where the massive amounts of energy came from that were needed to cause the complete collapse of the intact parts below for each tower, when their tops were in virtual free fall, is not answered in NIST's numerous volumes of study. »

Some of NIST's own scientists are questioning its reports. Dr. James Quintiere, former chief of the fire science division of the National Institute of Standards and Technology, recently said that « the official conclusion that NIST arrived at is questionable » and called for an independent review of NIST's investigation into the collapses of the WTC towers.

Quintiere has called attention to many problems with NIST's investigation and reports: the absence of a timeline, failure to explain the collapse of WTC 7, the spoliation of the evidence of a fire scene, reliance on questionable computer models, the absence of any evidence for the existence of temperatures NIST predicts as necessary for failure of the steel and a Commerce Department legal structure that instead of trying to find the facts « did the opposite and blocked everything. »

On Aug. 27, 2007, a prominent member of the National Academy of Sciences and recipient of the National Medal of Science, Dr. Lynn Margulis, dismissed the official account of 9-11 as a « fraud » and called for a new, thorough and impartial investigation.

On Sept. 5, 2007, U.S. Navy Top Gun fighter pilot and veteran airline pilot Ralph Kolstad said that the flight maneuvers attributed to the 9-11 hijackers are beyond his flight skills. « Something stinks to high heaven », declared Kolstad.

When faced with disturbing events, the Romans asked a question, « Cui bono? » Who benefits? This question was conspicuously absent from the official investigation.

Who are the beneficiaries of 9-11? The answer is: the military-security complex, which has accumulated tens of billions of dollars in profits; U.S. oil companies, which hope to get their hands on Iraqi and perhaps Iranian oil; the Republican Party, which saved a vulnerable newly elected president, George W. Bush, viewed by many as illegitimately elected by one vote of the Supreme Court, by wrapping him in the flag as « war president »; the Republican Federalist Society, which used 9-11 to achieve its goal of concentrating power in the executive; Vice President Dick Cheney and the neoconservatives, who used the « new Pearl Harbor » to implement their « Project for a New American Century » and extend American hegemony over the Middle East; and right-wing Israeli Zionists, who have successfully used American blood and treasure to eliminate obstacles to Israeli territorial expansion.

In addition to American troops and Iraqi and Afghan civilian casualties, a casualty of the neoconservative « war on terror » is the civil liberties that protect Americans from tyranny. President Bush and his corrupt Department of Justice (sic) have declared our constitutional protections to be null and void at the whim of the executive.

The greatest benefactors of 9-11 are the authoritarian personalities that John Dean says have taken over the Republican Party.