Une république d’idiots: L’Empire du Mal
Paul Craig Roberts, 2009/11/05
Le gouvernement des Etats-Unis est désormais si totalement sous la coupe des groupes d’intérêts organisés que « notre » gouvernement ne peut plus répondre aux préoccupations du peuple américain qui élit le président et les membres de la Chambre [des Représentants] et du Sénat. Les électeurs déchargeront leurs frustrations d’impuissance sur le président, ce qui implique dans le futur des présidents à mandat unique. Bientôt, nos présidents seront aussi inefficaces que les empereurs romains dans les derniers jours de leur empire.
Obama est déjà sur la voie d’une présidence à un seul mandat. Il a promis le changement, mais il n’en a fait aucun. Son projet de loi sur la santé est pris en otage par les compagnies d’assurance privées qui sont en quête de plus gros profits. L’issue la plus probable sera des réductions dans l’assistance médicale aux personnes âgées et aux plus démunis, afin de financer les guerres qui enrichissent le complexe militaro-industriel et les nombreuses entreprises créées en privatisant les services que l’armée se fournissait à elle-même à moindre coût. Il serait intéressant de connaître le pourcentage des 700 milliards de dollars et plus de la dépense pour la « défense » qui va aux entreprises privées. Dans le « capitalisme » américain, un montant incroyable des revenus des contribuables va aux sociétés privées en passant par le gouvernement. Pourtant, les Républicains crient à la « socialisation » du système de santé.
Les Républicains et les Démocrates ont vu l’occasion de créer de nouvelles sources de financement des campagnes électorales en privatisant autant de fonctions militaires que possible. Il y a désormais un grand nombre d’entreprises privées qui n’ont jamais fait un dollar en passant par le marché, s’abreuvant à la place directement au robinet public qui dépouille les contribuables de leurs dollars tous en bourrant les Américains d’obligations liées au service de la dette.
Obama avait hérité d’une occasion excellente de ramener les soldats américains à la maison des guerres illégales d’agression du régime de Bush. Dans ses derniers jours, le régime de Bush avait réalisé qu’il pouvait « gagner » en Irak en faisant embaucher par l’Armée des Etats-Unis les insurgés sunnites. Une fois que Bush eut 80.000 insurgés salariés de l’armée US, la violence, bien que toujours élevée, chuta de moitié. Tout ce que Obama avait à faire était de déclarer victoire et ramener nos gars à la maison, en remerciant Bush d’avoir gagné la guerre. Cela aurait cloué le bec aux Républicains.
Mais ce cours des choses intelligent aurait diminué les profits et le cours des actions de ces entreprises qui font partie du complexe militaro-industriel. Au lieu de faire ce qu’il avait promis de faire et ce pour quoi les électeurs l’avaient élu, Obama a donc redémarré la guerre en Afghanistan et lancé une nouvelle guerre au Pakistan. Bientôt, Obama allait reprendre à son compte les menaces de Bush et de Cheney d’attaquer l’Iran.
A la place de la protection médicale pour les Américains, il y aura plus de profits pour les compagnies d’assurance privées.
A la place de la paix, il y aura plus de guerre.
Les électeurs comprennent déjà que la catastrophe est imminente et se détachent d’Obama et des Démocrates. Les indépendants qui ont donné à Obama sa confortable victoire sont maintenant passés contre lui, faisant élire dernièrement deux gouverneurs républicains, l’un au New Jersey et l’autre en Virginie, pour succéder à deux Démocrates. C’est un vote de protestation, pas un vote de confiance pour les Républicains.
La crédibilité d’Obama est réduite à néant. Comme l’est celle du Congrès, à supposer qu’il en ait jamais eu une. La Chambre des Représentants vient juste de voter pour montrer au monde entier qu’elle n’est rien d’autre que servile et vénale et qu’elle est le pantin du Lobby d’Israël. La Chambre des Représentants de la « superpuissance » américaine a exécuté les ordres de son maître, l’AIPAC, et a voté à 344 voix contre 36 pour condamner le Rapport Goldstone.
Au cas où vous ne le sauriez pas, le Rapport Goldstone est le rapport de la mission d’enquête des Nations-Unies sur le conflit à Gaza. Le « conflit de Gaza » est l’attaque militaire israélienne contre le ghetto de Gaza, où vivent 1,5 millions de palestiniens dépossédés, dont les terres, les villages et les maisons ont été volés par Israël. Cette attaque a été menée contre des civils et des infrastructures civiles. Elle était sans aucun doute un crime de guerre selon les normes de Nuremberg, que les Etats-Unis ont établies afin d’exécuter les Nazis.
Goldstone est non seulement un éminent juriste juif qui a consacré sa vie à amener les gens à rendre des comptes pour leurs crimes contre l’humanité, mais il est également sioniste. Cependant, les Israéliens l’ont diabolisé en tant que « Juif qui a la haine de lui-même », parce qu’il a écrit la vérité au lieu de la propagande israélienne.
Le Député américain, Dennis Kucinich, dont le nom est à présent sans aucun doute écrit en rouge sur la liste d’extermination politique de l’AIPAC, a demandé à la Chambre si ses membres réalisaient la honte que le vote condamnant le Rapport Goldstone ferait retomber sur la Chambre et le gouvernement américain. (Voir ici). Le reste du monde, sans exception, accepte le rapport Goldstone.
La Chambre a répondu avec son vote irrationnel que le reste du monde ne compte pas, puisqu’il ne verse pas de contributions aux campagnes électorales des membres du Congrès.
Cet acte honteux et servile de la « plus grande démocratie au monde » a eu lieu la semaine même où un tribunal italien a condamné 23 agents américains de la CIA pour avoir kidnappé une personne en Italie. Ces agents de la CIA sont à présent considérés comme des « fugitifs de la justice » en Italie, et c’est ce qu’ils sont vraiment.
La personne qu’ils ont enlevée a été remise à l’état fantoche américain d’Egypte, où la victime a été détenue pendant des années et régulièrement torturée. Les charges qui pesaient contre lui étaient tellement minces que même un juge égyptien a ordonné sa libération.
L’un des agents de la CIA reconnus coupables, Sabrina de Sousa, une jeune femme séduisante, déclare que les Etats-Unis ont violé la loi en kidnappant une personne et en l’envoyant dans un autre pays pour y être torturé, dans l’objectif de fabriquer un autre « terroriste », afin d’entretenir le bobard sur le terrorisme aux Etats-Unis. Sans le bobard terroriste, les guerres de l’Amérique pour des raisons d’intérêts spéciaux deviendraient transparentes, même pour les accros aux « Infos » de la Fox.
Mme de Sousa dit que « tout ce qu’elle a fait avait reçu l’approbation de Washington », pourtant le gouvernement, qui nous admoneste continuellement pour « soutenir les troupes », n’a rien fait pour la protéger lorsqu’elle a appliqué les ordres illégaux du régime de Bush.
Il est clair que cela signifie que le crime ordonné par Bush, Cheney, le Pentagone et la CIA est trop abominable et inadmissible pour être justifié, même par les mémos du méprisable John Yoo et de la Société Fédéraliste Républicaine.
Mme de Sousa s’inquiète manifestement de sa propre personne. Mais, quelle est sa préoccupation pour la personne innocente qu’elle a envoyée vers un enfer égyptien afin d’y être torturée à mort, sauf à admettre sa qualité de terroriste ? Les remords exprimés par de Sousa sont seulement pour elle-même. Elle a obéi aux ordres de son gouvernement diabolique et le gouvernement diabolique qu’elle a si loyalement servi lui a tourné le dos. Elle n’a aucun remord pour le mal qu’elle a commis contre une personne innocente.
Peut-être de Sousa et ses 22 collègues ont-ils grandi en jouant à des jeux vidéo. C’était super de comploter pour kidnapper une personne réelle et l’envoyer en Egypte par un vol de la CIA. Etait-ce comme un pêcheur qui attrape un poisson ou un chasseur de cerf qui tue un superbe mâle ? Ils ont manifestement pris leur pied aux dépens de leur victime.
Les attendus de la cour italienne, et il faut garder en tête que l’Italie est un état fantoche acheté par les Etats-Unis, indiquent que même les pantins que nous achetons trouvent que les Etats-Unis sont trop difficiles à encaisser.
Si l’on regarde vers la partie immergée de l’iceberg, on a l’ambassadeur Craig Murray, recteur de l’Université de Dundee et, jusqu’en 2004, ambassadeur britannique en Ouzbékistan, qu’il dépeint comme un Etat stalinien totalitaire, courtisé et soutenu par les Américains.
En tant qu’ambassadeur, Murray a vu les rapports secrets du MI5 transmis par la CIA qui décrivaient les procédures les plus horribles de torture. « Des personnes étaient violées avec des tessons de bouteilles, des enfants étaient torturés devant leurs parents jusqu’à ce qu’ils [les parents] signent une confession, des gens étaient bouillis vivants. »
Les « renseignements » sur ces sessions de torture ont été passés par la CIA au MI5 et à Washington, comme preuve de la vaste conspiration d’al-Qaïda.
L’ambassadeur Murray rapporte que les personnes livrées par des vols de la CIA à des centres de torture ouzbeks « devaient confesser leur appartenance à al-Qaïda. On les obligeait à avouer qu’ils avaient été dans des camps d’entraînement en Afghanistan. On les obligeait à avouer qu’ils avaient rencontré Oussama ben Laden en personne. Et les renseignements de la CIA reprenaient constamment ces thèmes. »
« J’étais complètement abasourdi », déclare l’ambassadeur britannique, qui pensait servir un pays vertueux qui, en compagnie de son allié américain, avait de l’intégrité morale. Le formidable bastion anglo-américain de la démocratie et des droits de l’homme, les foyers de la Magna Carta et de la Constitution des Etats-Unis, les formidables démocraties morales qui avaient vaincu le nazisme et qui s’étaient dressées contre les goulags de Staline, étaient prêtes à commettre n’importe quel crime pour maximiser leurs profits.
L’ambassadeur Murray en a trop appris et il a été viré quand il a tout vomi. Il a vu les documents qui prouvaient que la motivation de l’agression militaire des Etats-Unis et de l’Angleterre en Afghanistan était en rapport avec les gisements de gaz naturel en Ouzbékistan et au Turkménistan. Les Américains voulaient un pipeline qui contourne la Russie et l’Iran et qui traverse l’Afghanistan. Pour s’en assurer, une invasion était nécessaire. On pouvait dire au public américain imbécile que l’invasion était nécessaire à cause du 11/9 et pour les sauver du « terrorisme », et ces triples idiots ont cru ce mensonge.
« Si l’on regarde le déploiement des forces étasuniennes en Afghanistan, comparé à celui des forces de l’Otan, on voit sans aucun doute que les forces américaines sont positionnées pour garder l’itinéraire du pipeline. Il ne s’agit que de ça. C’est une question d’argent et d’énergie, ce n’est pas pour la démocratie. »
Devinez qui était le consultant qui a arrangé avec le gouverneur du Texas George W. Bush les accords donnant à Enron les droits sur les gisements de gaz naturel en Ouzbékistan et au Turkménistan et attribuant à Unocal le développement du pipeline trans-afghan ? C’était Karzaï, le président imposé par les Etats-Unis à l’Afghanistan, qui n’a aucun soutien dans son pays, à part les baïonnettes américaines.
L’ambassadeur Murray a été viré des Affaires Etrangères britanniques à cause de ses révélations. Il ne fait aucun doute que notre pantin anglais avait reçu ses ordres de Washington.
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Republic of Fools: The Evil Empire
Paul Craig Roberts, November 05, 2009
The US government is now so totally under the thumbs of organized interest groups that "our" government can no longer respond to the concerns of the American people who elect the president and the members of the House and Senate.
Voters will vent their frustrations over their impotence on the president, which implies a future of one-term presidents. Soon our presidents will be as ineffective as Roman emperors in the final days of that empire.
Obama is already set on the course to a one-term presidency. He promised change, but has delivered none. His health care bill is held hostage by the private insurance companies seeking greater profits. The most likely outcome will be cuts in Medicare and Medicaid in order to help fund wars that enrich the military/security complex and the many companies created by privatizing services that the military once provided for itself at far lower costs. It would be interesting to know the percentage of the $700+ billion "defense" spending that goes to private companies. In American "capitalism", an amazing amount of taxpayers’ earnings go to private firms via the government. Yet, Republicans scream about "socializing" health care.
Republicans and Democrats saw opportunities to create new sources of campaign contributions by privatizing as many military functions as possible. There are now a large number of private companies that have never made a dollar in the market, feeding instead at the public trough that drains taxpayers of dollars while loading Americans with debt service obligations.
Obama inherited an excellent opportunity to bring US soldiers home from the Bush regime’s illegal wars of aggression. In its final days, the Bush regime realized that it could "win" in Iraq by putting the Sunni insurgents on the US military payroll. Once Bush had 80,000 insurgents collecting US military pay, violence, although still high, dropped in half. All Obama had to do was to declare victory and bring our boys home, thanking Bush for winning the war. It would have shut up the Republicans.
But this sensible course would have impaired the profits and share prices of those firms that comprise the military/security complex. So instead of doing what Obama said he would do and what the voters elected him to do, Obama restarted the war in Afghanistan and launched a new one in Pakistan. Soon Obama was echoing Bush and Cheney’s threats to attack Iran.
In place of health care for Americans, there will be more profits for private insurance companies.
In place of peace there will be more war.
Voters are already recognizing the writing on the wall and are falling away from Obama and the Democrats. Independents who gave Obama his comfortable victory have now swung against him, recently electing Republican governors in New Jersey and Virginia to succeed Democrats. This is a protest vote, not a confidence vote in Republicans.
Obama’s credibility is shot. And so is Congress’s, assuming it ever had any. The US House of Representatives has just voted to show the entire world that the US House of Representatives is nothing but the servile, venal, puppet of the Israel Lobby. The House of Representatives of the American "superpower" did the bidding of its master, AIPAC, and voted 344 to 36 to condemn the Goldstone Report.
In case you don’t know, the Goldstone Report is the Report of the United Nations Fact Finding Mission on the Gaza Conflict. The "Gaza Conflict" is the Israeli military attack on the Gaza ghetto, where 1.5 million dispossessed Palestinians, whose lands, villages, and homes were stolen by Israel, are housed. The attack was on civilians and civilian infrastructure. It was without any doubt a war crime under the Nuremberg standard that the US established in order to execute Nazis.
Goldstone is not only a very distinguished Jewish jurist who has given his life to bringing people to accountability for their crimes against humanity, but also a Zionist. However, the Israelis have demonized him as a "self-hating Jew" because he wrote the truth instead of Israeli propaganda.
US Representative Dennis Kucinich, who is now without a doubt a marked man on AIPAC’s political extermination list, asked the House if the members had any realization of the shame that the vote condemning Goldstone would bring on the House and the US government. (View here). The entire rest of the world accepts the Goldstone report.
The House answered with its lopsided vote that the rest of the world doesn’t count as it doesn’t give campaign contributions to members of Congress.
This shameful, servile act of "the world’s greatest democracy" occurred the very week that a court in Italy convicted 23 US CIA officers for kidnapping a person in Italy. The CIA agents are now considered "fugitives from justice" in Italy, and indeed they are.
The kidnapped person was renditioned to the American puppet state of Egypt, where the victim was held for years and repeatedly tortured. The case against him was so absurd that even an Egyptian judge order his release.
One of the convicted CIA operatives, Sabrina deSousa, an attractive young woman, says that the US broke the law by kidnapping a person and sending him to another country to be tortured in order to manufacture another "terrorist" in order to keep the terrorist hoax going at home. Without the terrorist hoax, America’s wars for special interest reasons would become transparent even to Fox "News" junkies.
Ms. deSousa says that "everything I did was approved back in Washington", yet the government, which continually berates us to "support the troops", did nothing to protect her when she carried out the Bush regime’s illegal orders.
Clearly, this means that the crime that Bush, Cheney, the Pentagon, and the CIA ordered is too heinous and beyond the pale to be justified, even by memos from the despicable John Yoo and the Republican Federalist Society.
Ms. deSousa is clearly worried about herself. But where is her concern for the innocent person that she sent into an Egyptian hell to be tortured until death or admission of being a terrorist?
The remorse deSousa expresses is only for herself. She did her evil government’s bidding and her evil government that she so faithfully served turned its back on her. She has no remorse for the evil she committed against an innocent person.
Perhaps deSousa and her 22 colleagues grew up on video games. It was great fun to plot to kidnap a real person and fly him on a CIA plane to Egypt. Was it like a fisherman catching a fish or a deer hunter killing a beautiful 8-point buck? Clearly, they got their jollies at the expense of their renditioned victim.
The finding of the Italian court, and keep in mind that Italy is a bought-and-paid-for US puppet state, indicates that even our bought puppets are finding the US too much to stomach.
Moving from the tip of the iceberg down, we have Ambassador Craig Murray, rector of the University of Dundee and until 2004 the UK Ambassador to Uzbekistan, which he describes as a Stalinist totalitarian state courted and supported by the Americans.
As ambassador, Murray saw the MI5 intelligence reports from the CIA that described the most horrible torture procedures. "People were raped with broken bottles, children were tortured in front of their parents until they [the parents] signed a confession, people were boiled alive."
"Intelligence" from these torture sessions was passed on by the CIA to MI5 and to Washington as proof of the vast al Qaeda conspiracy.
Ambassador Murray reports that the people delivered by CIA flights to Uzbekistan’s torture prisons "were told to confess to membership in Al Qaeda. They were told to confess they’d been in training camps in Afghanistan. They were told to confess they had met Osama bin Laden in person. And the CIA intelligence constantly echoed these themes."
"I was absolutely stunned", says the British ambassador, who thought that he served a moral country that, along with its American ally, had moral integrity. The great Anglo-American bastion of democracy and human rights, the homes of the Magna Carta and the Bill of Rights, the great moral democracies that defeated Nazism and stood up to Stalin’s gulags, were prepared to commit any crime in order to maximize profits.
Ambassador Murray learned too much and was fired when he vomited it all up. He saw the documents that proved that the motivation for US and UK military aggression in Afghanistan had to do with the natural gas deposits in Uzbekistan and Turkmenistan. The Americans wanted a pipeline that bypassed Russia and Iran and went through Afghanistan. To insure this, an invasion was necessary. The idiot American public could be told that the invasion was necessary because of 9/11 and to save them from "terrorism", and the utter fools would believe the lie.
"If you look at the deployment of US forces in Afghanistan, as against other NATO country forces in Afghanistan, you’ll see that undoubtedly the US forces are positioned to guard the pipeline route. It’s what it’s about. It’s about money, it’s about energy, it’s not about democracy."
Guess who the consultant was who arranged with then-Texas governor George W. Bush the agreements that would give to Enron the rights to Uzbekistan’s and Turkmenistan’s natural gas deposits and to Unocal to develop the trans-Afghanistan pipeline.
It was Karzai, the US-imposed "president" of Afghanistan, who has no support in the country except for American bayonets.
Ambassador Murray was dismissed from the UK Foreign Service for his revelations. No doubt on orders from Washington to our British puppet.
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