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J'aime bien Britney Spears (suite)

Elle n'est pas anorexique, elle n'est pas en silicone non plus. Elle connaît son métier, et elle fait du bon rock. Regarde sa devise, c'est chouette, non? Je me demande même si ça ne serait pas un peu féministe - féministe, mais normale sur le sexe, pas Michaël Jackson.
 

There's only two types of people in the world
The ones that entertain, and the ones that observe
Well baby, I'm a put on a show kind of girl
Don't like the back seat, gotta be first

Regardez-la dans Circus, Womanizer, et dans une parodie marrante. La chanson sur le dragueur (womanizer) confirme bien mon analyse, je crois: ne se laisse enfermer dans rien, n'accepte jamais d'être sous sur les mecs, sauf pour une chose, évidemment. Une nana comme ça, ça devait forcément faire mal aux bigot(e)s. Je les ai trouvé(e)s: ce sont bien des féministes, mais particulières: à la fois zoophiles et végétariennes. Tout pour plaire, cette "Peta".

Le con est mort ce soir. Vive la crise!

Nous vivons un grand moment de l'histoire de la civilisation. Le héros le plus américon, le plus phallo, le plus facho, le plus militariste, le plus schwarzy de toute l'histoire du jeu vidéo, le jeu qui faisait passer Bush pour un homosexuel de gauche, il est mort! Définitif, tu as attendu 12 ans pour rien. Crise, faillite, abandon de projet, 3949 surtaxé, et tout. Bon attention, on est dans le capitalisme: il reste toujours le rien, le néant, le vent, le truc bidon, le fétiche, l'idole, l'âme quoi: la marque. La marque, comme toute âme qui se respecte, elle est immortelle: tu peux donc la racheter (on sait jamais, on a eu Bush père et Bush fils, on aura peut-être un jour le petit-fils: tout ce petit monde étant bien copain avec le dalaï-lama, une réincarnation de Duke Nukem est toujours possible). Mais là, il est mort, 100% mort, et ça vaut bien un bon verre de sang du Christ, bon Dieu!

Le dernier journal

En période de crise, les dépenses sociales des municipalités augmentent, tandis que les recettes baissent. A New York, ils ont eu une bonne idée (New York Times, 9 mai 2009): "L'administration Bloomberg a commencé, sans faire de bruit, à faire payer un loyer aux familles de sans-logis qui vivent dans les refuges municipaux tout en ayant un emploi et un salaire". Je n'ai traduit que la première phrase, pour la suite, j'espère qu'il reste assez de profs d'anglais capables de donner ce texte à traduire à leurs élèves. Ca vient du New York Times, un des derniers journaux sur cette planète qui fait son boulot (y compris, ce n'est nullement secondaire, au plan de la correction de la langue et de l'orthographe). Vous devinez la suite, bien entendu: Prix Pulitzer ou pas, ce quotidien n'en a plus pour longtemps.

Notre quiz

Question 1: Qui a dit "Mon père était infirmier psychiatrique. Un jour, avec mes frères, il nous a fait rentrer à l’hôpital pour nous faire peur, nous alerter sur les ravages de la drogue ou de l’alcool. Bien sûr, on a eu la trouille. Je devais avoir dix ans mais j’ai compris que la frontière avec la folie est tellement ténue que tu peux très bien t’imaginer basculer très vite. Ça tient à rien, à un fil de pêche, à un cheveu." ?
Allez, un bel indice: c'était le seul dans son métier à avoir un cerveau.
Question 2: Un exercice de doute méthodique. Lisez de près cet article du Figaro (vous pouvez imprimer), et relevez ce qui ne tient pas debout dedans (il est interdit d'utiliser Google ou toute information extérieure à cet article, car il s'agit de dégager les incohérences internes aux "informations" transmises par l'article). Il vous est permis d'imaginer un scénario alternatif qui expliquerait mieux les mêmes faits, mais vous garderez cette élucubration par devers vous: à l'instar du "malin génie" de Descartes, ce genre de supposition ne peut servir qu'à mieux douter.
Question 3: Qui a dit "Quand j’ai entendu parler du Sacré-Cœur à la radio, j’ai aussitôt tendu l’oreille. Sur l’instant, je n’ai pas bien saisi l’histoire de sainte Marguerite-Marie – en fait, je viens juste d’apprendre son nom. Mais j’ai compris que si, comme elle, on se dévouait au Sacré-Cœur, on recevait des bénédictions."

A supprimer : les comités Théodule

"Quand je veux enterrer un problème, je crée une commission", disait Clémenceau. Ca marche pour les problèmes ponctuels, mais quand il s'agit d'un phénomène structurel, durable, tu fais comment ? Eh bien tu crées ce que De Gaulle a appelé un "comité Théodule" ("Haute Autorité de", "Haut Comité sur", "Médiateur", etc). Ca fournit des sinécures à tes copains, ça développe la bureaucratie de façon colossale, ce qui permet de filtrer 99% des manifestations du problème, ça fournit une structure d'accueil pour les lobbys, ça annule le rôle des élus, etc: rien que du bon. Tu leur fais faire un rapport annuel pour qu'ils aient l'air d'exister, et tu choisis bien la date de publication officielle du rapport: ça doit intervenir au bon moment pour lancer, freiner ou interrompre un débat politique, pour annuler le rapport en le publiant un 15 août ou un jour d'élections, etc.

Quand on fera la révolution pour rétablir la démocratie, il faudra évidemment supprimer toutes les commissions et tous les comités, puisque la seule haute autorité en démocratie, c'est le Parlement. En attendant, on s'appuie le rapport de la Halde, qui montre que les discrinations progressent à vive allure, et le rapport de la CNIL, qui montre que le flicage de la vie privée progresse à pas de géants. On n'arrête pas le progrès.

Dossier sur l'athéisme

Dossier sur le tabac

Les brèves

• Julien Coupat, détenu par les terroristes depuis le 11 novembre 2008.
• Salah Hamouri, détenu par les terroristes depuis le 13 mars 2005.
• Mumia Abu-Jamal, détenu par les terroristes depuis le 9 décembre 1981.
• Philippe Widdershoven, suicidé.
 

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